Née à Marseille, Laurence Henry est une photographe française qui vit et travaille actuellement à Paris et en région parisienne. 

Etudiante en sociologie, elle part un an en Allemagne et découvre la photographie argentique, fascinée par la technique de révélation de l’image. Elle présente une exposition de fin d'année sur la chute du mur de Berlin, marquant son intérêt pour les territoires et les évolutions sociales.

Animée par les valeurs du service public, elle choisit de travailler en collectivité locale tout en continuant la photographie.

C’est ensuite à Bruxelles, où elle a vécu cinq ans, que sa pratique photographique prend un nouvel élan. Elle participe à de nombreuses expositions avec l’atelier photographique Contraste et complète sa formation. Elle se forme également dans le cadre des workshops organisées par les rencontres d’Arles, auprès de Corine Mercadier, Klavidj Sluban et Frédéric Stucin.

L’un des fils conducteurs de sa démarche artistique s’inspire de la relation des individus à leur territoire, à leur environnement. Elle considère le paysage, qu’il soit urbain ou naturel, non comme un lieu de passage ou de découverte mais comme un lieu de vie, une force d’attachement, un espace d’influence. 

Elle photographie les lieux qu’elle arpente, sillonne. Marcher, s’arrêter, regarder, repartir, revenir et ressentir, elle  s’imprègne des paysages qui font notre quotidien, ces territoires qui, devenus familiers, nous construisent. 

Sensible à la nature, elle est attentive à la présence, dans la ville, des végétaux qui l’entourent et dont elle ressent imperceptiblement les bienfaits.  

Chacune de ses photographies est un témoignage de la beauté inscrite dans les endroits les plus ordinaires, une exploration de l’esprit et de la mémoire des lieux,  de l'émotion qu'ils suscitent.

« Nous sommes les enfants de notre paysage » a écrit Lawrence Durrel dans Le quatuor d’Alexandrie.

Quel paysage est plus émouvant que celui qui nous voit vivre ?

 

Expositions individuelles

2022   « Adventices », Hôtel Hilton, Massy, 

            « Adventices », Espace Némésis, Antony, 

2021  « Évasion », Espace Némésis, Antony 

2019  « Paysages du quotidien», Accueil français de Bruxelles 

 

Expositions collectives 

2021  « La force vivante des villes », Espace Croisière, Arles, workshop avec Corine  Mercadier

2019  « Empreintes », Ancien Brussels Art Institute, Bruxelles

           « 65 degrés », Ancien Brussels Art Institute, Bruxelles

2018   « Être en ville », Grilles du Parc Royal, Bruxelles, 

            « Vibrances végétales», atelier Contraste, Bruxelles 

2017    « Portraits d’adolescents », Hippodrome d’Uccle, Bruxelles

             « Présences et paysages », Hippodrome d’Uccle, Bruxelles

2016    « Marseille », École d’architecture d’Ixelles, Bruxelles

              « Repair café», parlement francophone bruxellois, concours « Bruxelles en transition » organisé par le Parlement (2ème prix)

2015    « Bruxelles », atelier Contraste, Bruxelles